Le Chien du pharaon : un sprinter amical et facile à vivre

Beaucoup d’histoires émaillent les origines de ce chien maltais. L’iconographie et les os retrouvés dans des fouilles permettent toutefois de penser qu’il fut autrefois apporté sur l’île de Malte par des marchands en provenance de l’Égypte antique.

Bien que l’appellation de Chien du pharaon ait été utilisée depuis longtemps pour désigner des chiens de chasse aux oreilles droites du type lévrier, la Fédération Cynologique Internationale (FCI) n’a enregistré la race qu’en 1977, sous l’appellation Pharao Hound. Les Maltais appellent le Chien du pharaon « Kelb al-Fenek » en raison de son emploi pour la chasse au lapin. Il est également utilisé comme gardien de chèvres dans son pays d’origine.

Vous souhaitez un chien vigilant et intelligent, fascinant de par son agilité et qui vous accompagne dans votre mode de vie actif et proche de la nature ? Dans ce cas, le Chien du pharaon est un bon candidat. Il s’avère aussi bon chasseur que gardien et reste joueur jusqu’à un âge avancé. Sa nature amicale, ouverte et affectueuse en fait un remarquable chien de famille. Il est patient avec les enfants et s’entend bien avec ses congénères.

Pour le Chien du pharaon, le mouvement par le jeu ou le travail est l’alpha et l’oméga. Outre sa sortie quotidienne, le sport d’Agility lui offre l’occasion d’exprimer ses compétences et de se défouler. Son éducation suppose une bonne socialisation et des activités conformes à sa spécificité. Le chien du pharaon veut plaire et recherche le contact étroit avec ses maîtres. Sa propension à aboyer, sa vitalité débridée et son besoin marqué de mouvement le rendent peu compatible avec la vie dans un appartement urbain.

Le poil court et brillant du Chien du pharaon ne demande qu’un minimum de soin. Un brossage régulier entretiendra le brillant de son poil.

Le Chien du pharaon a tendance à être sensible au froid et à être glouton. Son espérance de vie est élevée : jusqu’à 15 ans.

Sa race est rare et il existe un certain risque de maladies héréditaires. Choisissez donc absolument un éleveur sérieux qui exploitera au mieux la « phase sensible » comprise entre 12 et 14 semaines pour vous remettre le chiot et vous permettra de faire connaissance avec lui par des visites préliminaires. La SCC (Société Centrale Canine) tient des listes d’éleveurs à votre disposition.